La Campagne à Paris

La première fois qu’on découvre cet îlot de petites maisons fleuries à deux pas de la Porte de Bagnolet, on n’en croit pas ses yeux. On a beau se savoir à Paris, on a la sensation d’être ailleurs, loin, dans un village, et peut-être même dans un autre temps. Construit dans le premier quart du XXe siècle, La Campagne à Paris et ses pavillons charmants qui bordent les rues Irénée-Blanc, Paul-Strauss et Jules-Siegfried, étaient destinés autrefois aux revenus modestes (ce n’est plus le cas aujourd’hui). L’ensemble forme un triangle de petites rues pavées, à deux pas de la Porte de Bagnolet, entre la rue du Capitaine-Ferber et le boulevard Mortier. On y accède par des escaliers (les rues du Père Prosper Enfantin, Camille Momboit, Georges Pérec), ou par la rue Pierre-Mouillard si vous voulez éviter les marches. La balade au cœur de l’îlot est assez courte, mais vaut le détour, surtout si vous habitez dans l’arrondissement.